jeudi 25 juillet 2013

Les enfants à naître sont moins protégé que les oeufs de pigeons.

Au Québec (c'est aussi le cas ailleurs, bien-sûr), les oeufs de pigeons bénéficient d'une plus grande protection de la loi que les enfants à naître.

La culture qui se soucie plus des animaux que des personnes est malade mais la plus grande perversion c'est que selon la règle du droit des animaux soient plus protégés par la loi que des êtres humains.

Voyez les articles 26 et 67 de la LOI SUR LA CONSERVATION ET LA MISE EN VALEUR DE LA FAUNE, sur le site du gouvernement du Québec.

Pour plus de facilité, voici le texte des articles 26 et 67 :

26. Nul ne peut déranger, détruire ou endommager le barrage du castor ou les oeufs, le nid ou la tanière d'un animal.
Toutefois, une personne ou celle qui lui prête main forte peut déroger à cette interdiction si elle ne peut empêcher un animal de causer des dégâts à sa propriété ou à une propriété dont elle a la garde ou est chargée de l'entretien.
Le ministre peut, aux conditions qu'il détermine, autoriser une personne à déroger au premier alinéa.

67. Une personne ou celle qui lui prête main forte ne peut tuer ou capturer un animal qui l'attaque ou qui cause du dommage à ses biens ou à ceux dont elle a la garde ou est chargée de l'entretien lorsqu'elle peut effaroucher cet animal ou l'empêcher de causer des dégats.
Nul ne peut abattre ou capturer un animal qui cause du dommage aux biens ou qui doit être déplacé pour des fins d'intérêt public, sauf aux conditions déterminées par règlement du ministre.

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