Dans La Presse de Montréal de ce 17 juin, a paru l'article : Doit-on tout savoir sur son futur bébé?
J'ai voulu poster ma réponse mais, à ce qu'il semble, je n'ai pas dû être politiquement correct puisque mon texte n'est pas paru.
En tout cas, je ne crois pas avoir manqué de civisme, même si, je veux bien le reconnaître, je n'y ai pas été avec le dos de la cuillère.
Je le publie donc ici, dans l'espoir que quelqu'un, un jour peut être, quelqu'un le lira.
EUGENISME
C'est la direction dans laquelle on se dirige. Déjà, on élimine quasi systématiquement les enfants atteints de trisomie 21, il n'y a pas de raison de croire qu'il en sera autrement pour les autres "défectuosités".
Un cas de figure n'a pas été évoqué dans l'article : la pression sociale.
La pression sociale, dans un premiers temps, c'est la pression "morale" qu'on fera peser sur les parents qui feront le choix "irresponsable" de garder un enfant ... euh, je ne sais pas quel mot choisir... "malsain" ? En tout cas, quelque chose comme ça.
Dans un deuxième temps, la pression sociale sera légale. Les parents qui "imposeront un fardeau" (inutile, excessif, indue...trouvez le bon mot) à la société, seront tenu responsable, pénalisés, discrédités.
Tout cela, bien sûr, se produira progressivement, à petite dose, à coup d'inclination de l'opinion publique par des campagnes médiatiques savamment orchestrées et calibrées.
Je ne dirai pas que nous en sommes rendu là ou les nazi se sont arrêtés, en cette matière, car ça ne serait pas juste ni acceptable. Cependant, je crois que si le Führer du 3ème reich devait porter une appréciation sur la manière dont nous utilisons les avancées de la science en matière de natalité, il nous accorderait certainement un "satisfecit".
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Je suis tombé sur cet article de Blog intéressant, sur ce qu'est l'embryon, si le sujet vous interpelle. (vous pourrez vous rendre compte que je lui ai piqué sa photo pour mon article ).
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